A l’heure où se développent de nouveaux outils collaboratifs tels que le réseau social d’entreprise (RSE), force est de constater que les cadres et managers des entreprises doivent plus que jamais faire preuve d’évolution et d’adaptation.
Ces derniers doivent répondre aux nouveaux enjeux du management en consolidant les process en interne et en garantissant ainsi un meilleur fonctionnement de l’entreprise. Face à ces problématiques, des solutions comme le management collaboratif se sont imposées.
Le management collaboratif est apparu tout d’abord sous le terme de « leadership collaboratif » issu d’un article publié en 1994 dans la Harvard Business Review. Remportant un vif succès auprès des managers en Amérique du Nord, son application continue de se répandre.
D’ailleurs, c’est dans les années 90 que quelques pratiques telles que la fameuse « boite à idées », le brainstorming ou les groupes de réflexion ont émergé dans certaines entreprises, ces dernières s’apparentant à des éléments concrets du management collaboratif.
Nouvelle méthode managériale, le collaboratif s’émancipe totalement du modèle hiérarchique et autoritaire traditionnel en poussant la prise d’initiative des salariés, en les responsabilisant et en libérant la parole. Les managers misent sur la flexibilité pour mieux faire face aux imprévus, et sur la collaboration des employés pour atteindre un but commun.
Ce modèle de management requiert une approche horizontale, c’est-à-dire, l’abandon du modèle pyramidal conventionnel ainsi que de la pression hiérarchique. L’horizontalité permet alors une exécution plus rapide avec moins d’échelons dans les relations (hiérarchie aplanie) et donc une meilleure transmission de l’information. Le manager en horizontal est ainsi vu comme un chef d’orchestre, œuvrant au bon fonctionnement de l’organisation, plutôt qu’un donneur d’ordre.
Bien plus que de simples réseaux sociaux déployés au sein des entreprises, le management collaboratif répond en fait au changement de la société et à l’évolution de plus en plus rapide des marchés. Deux enjeux qu’il est plus difficile (voire impossible) d’envisager avec des modes de management classiques.
En effet, l’ère du collaboratif dans notre société est incontournable : s’est ainsi développée une vision plus horizontale que verticale de la manière dont il faut accéder à la performance, avec le souci de bien-être et de l’adhésion des collaborateurs.
Et ce sont ces attentions vis-à-vis de l’épanouissement des employés qui marquent bien la différence entre le mode de management traditionnel et le management collaboratif. A ce titre, le collaboratif vise, dans ses bénéfices, le long terme.
D’ailleurs, le bien-être et l’épanouissement des salariés importent de plus en plus au sein d’une entreprise, à tel point que certaines structures recrutent même un manager du bonheur !
Exemple au Brésil, dans l’usine Fiat, où chacun décrit son humeur avant de débuter la journée. Si l’humeur est au rouge, les salariés peuvent échanger avec un manager et un spécialiste RH.
Si l’on devait définir les points clés du management collaboratif, ils seraient les suivants :
Tout l’enjeu du manager dans cette méthode est de faciliter l’implication d’un collaborateur dans un projet. Il doit ainsi veiller à ce que le salarié comprenne le sens de sa participation à un projet ou le sens du projet en lui-même. L’engagement du salarié doit être une volonté et non une contrainte.
Pour le mode collaboratif, le manager est plutôt un coopérateur : il aide ses collaborateurs en leur apportant son soutien et en les aidant si une difficulté venait à se présenter. Il viendra ensuite contrôler que toutes les tâches avancent dans le bon sens. À la fin d’un projet, il veillera à mettre en valeur la participation de chacun au projet commun abouti.
Enfin, pour opérer un management collaboratif au sein d’une structure, il est important de se préparer de manière optimale à une telle transition si cela ne provient pas dès la création d’une entreprise. Il ne faut en aucun cas penser à appliquer une méthode de manière parfaite et infaillible mais plutôt à adhérer à l’état d’esprit que demande le collaboratif et procéder à des expériences en prônant l’échange.
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