Comment devient-on manager indépendant ? Voilà une question que se posent nombre de cadres supérieurs, managers et dirigeants qui souhaiteraient mettre leur longue expérience au service des entreprises. Particulièrement exigeante, cette voie se destine toutefois à une catégorie bien précise de professionnels !
Débutons par une évidence : devenir manager est avant toute chose une question de compétences et d’expertise. Et pour cause ! On imagine assez mal un jeune diplômé, doté par définition d’une expérience plutôt limitée, briguer ce type de carrière.
C’est d’autant plus vrai dans le cas d’un manager indépendant. Quelle entreprise prendrait en effet le risque de confier un de ses postes-clés à un professionnel qui n’a pas encore fait ses preuves dans le domaine ?
En réalité, la plupart des managers indépendants ont plusieurs dizaines d’années d’expérience en tant que cadre supérieur et dirigeant derrière eux. Un « passif » qui leur permet d’appréhender les situations les plus complexes sans risquer de compromettre la santé de l’entreprise dans laquelle ils interviennent.
Bien qu’indispensable, le niveau d’expérience d’un professionnel n’est toutefois pas un critère suffisant pour envisager de s’orienter vers le métier de manager indépendant.
Un bon manager est en effet doté de plusieurs qualités très précises, à commencer par un leadership naturel. Il doit savoir diriger, convaincre, répondre aux interrogations, calmer les inquiétudes, dénouer les blocages, apaiser les tensions, favoriser le dialogue entre les collaborateurs… Bref, autant de dispositions qui sont loin d’être données à tout le monde.
Évidemment, cet état d’esprit de leader n’aurait aucun sens sans quelques qualités humaines fondamentales. Bienveillance, courage, honnêteté, transparence, reconnaissance, sens de la justice… le manager indépendant doit être capable d’inspirer son équipe en se distinguant par un comportement exemplaire.
Amené à intervenir dans des climats parfois très anxiogènes, le manager indépendant est par ailleurs capable de conserver son calme afin d’assurer le bon déroulement de ses missions et la sérénité du plus grand nombre. Cette résistance au stress est à la fois la conséquence d’une authentique confiance en ses capacités et le fruit d’une longue expérience dans son secteur.
Une bonne part des missions endossées par le manager indépendant implique des déplacements en France ou à l’étranger. Dans de telles circonstances, il est bien sûr essentiel d’être mobile. Par ailleurs, qui dit mission à dimension internationale, dit maîtrise d’un moins une langue étrangère, notamment l’anglais !
Dernier prérequis essentiel : avoir des finances suffisamment confortables pour pouvoir amortir une absence de revenus pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois. Car s’il peut espérer toucher une rémunération très confortable dans le cadre de son activité, le manager indépendant alterne néanmoins ses interventions avec des périodes consacrées à la recherche de nouvelles missions (ou « intermission »).
En pleine émergence depuis plusieurs années, le management de transition permet aux entreprises en difficulté ou en pleine croissance de faire appel à un dirigeant indépendant de haut vol pour gagner en performance ou sortir d’une situation devenue critique.
Comme on peut l’imaginer, les enjeux relevés par les managers de transition sont tellement importants que cette profession se destine de fait à un nombre de profils finalement très restreints. Qu’ils soient DSI, directeurs industriels, DRH, directeurs des achats, directeurs de la supply chain ou encore DAF, les managers de transition se caractérisent tous par une réelle appétence pour le challenge et une capacité à déployer leurs compétences très rapidement.
Statut forgé pour les professions supérieures, le portage salarial leur garantit une totale autonomie et la prise en charge de leurs obligations administratives, leur offrant ainsi l’opportunité de se concentrer sur leurs interventions.
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