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Les 8 clés pour adopter la bonne posture

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Trouver la bonne posture, celle qui permettra de gagner en crédibilité, en efficacité et de mieux convaincre vos interlocuteurs, fait partie des principales difficultés qui attendent le manager de transition. Dans cet article, nous vous invitons à découvrir les 8 clés pour adopter la posture idéale dans le cadre de votre activité, en compagnie de Jean-Christophe Hascoet, Manager de transition en logistique, Supply Chain, au sein du réseau Managers en Mission.

1️⃣ Garder son sang-froid   

Il n’est pas rare que le manager de transition soit amené à intervenir dans une entreprise au bord de la crise ou qu’il se retrouve dans l’obligation de prendre des décisions radicales, rarement du goût de tout le monde, pour atteindre les attentes que son client porte en lui. Comme le souligne Jean-Christophe Hascoet, ce rôle d’intervenant extérieur s’accompagne d’une prise de recul nécessaire par rapport à la situation de l’entreprise : « Le point essentiel est d’éviter de tomber dans l’affectif et la complaisance. »

Pour mener à bien sa mission, le manager de transition doit donc tout d’abord s’assurer de garder une certaine neutralité vis-à-vis de ses collaborateurs, afin de conserver la plus grande objectivité possible. Une posture pas forcément évidente à tenir quand la mission implique par exemple la résolution de tensions internes ou une restructuration.

2️⃣ Manager intelligemment

Lorsqu’il commence une nouvelle mission, le manager de transition doit faire rapidement connaissance avec son nouvel environnement. Cela implique notamment de rencontrer un certain nombre de nouveaux interlocuteurs afin de déterminer leurs compétences, leur niveau de motivation et leur disponibilité. En outre, ces collaborateurs devront être informés au plus tôt sur le plan d’action déterminé. Concernant ce point, il est primordial de définir des objectifs clairs et de s’assurer que ces derniers ont bien été compris avant de passer à la suite.

De plus, bien qu’ultra-qualifié, le manager de transition doit souvent déléguer un certain nombre de tâches à des personnes de confiance pour favoriser l’avancement des projets. Dans ce type de scénario, il convient d’accompagner le collaborateur et d’informer les autres membres de l’équipe de son périmètre d’intervention et des résultats attendus. À ce propos, Jean-Christophe Hascoet nous rappelle d’ailleurs que « le manager demeure responsable de la réalisation de la délégation ». En d’autres termes : si une erreur est commise, c’est généralement le manager qui devra s’en expliquer. D’où l’intérêt de redoubler de vigilance !

Manager intelligemment, c’est aussi plus globalement veiller à soigner sa communication avec le personnel de l’entreprise. Notre manager de transition en logistique précise d’ailleurs à ce sujet : « Dans le cas où l’on n’a pas de réponse précise à fournir à un collaborateur, il faut le lui dire. Il faut par contre s’engager à lui répondre rapidement. »

3️⃣ Poser le bon diagnostic

On ne reviendra pas sur l’importance de poser un diagnostic en début de mission. Indispensable pour prendre le pouls de l’entreprise à un instant T, ce passage obligé permet au manager de transition de décider des mesures à prendre en toute connaissance de cause. Reste à déterminer la méthodologie à employer.

Selon Jean-Christophe Hascoet, il est possible d’opter pour l’un des deux axes suivants afin de poser un diagnostic :

  1. Challenger son client sur le diagnostic qu’il a pu lui-même faire de la situation, mais aussi sur ses attentes ;
  2. Élaborer un diagnostic sur la base d’interviews menés avec des collaborateurs de l’entreprise, suivi d’une synthèse des informations obtenues et des recommandations.

Dans tous les cas, et bien que le manager incarne une expertise sur laquelle l’entreprise voudra parfois s’appuyer de manière aveugle, il doit toutefois prendre soin d’obtenir la validation de la démarche auprès de son client. Les deux parties peuvent ainsi s’assurer qu’ils partagent une vision commune sur le chemin à suivre pour résoudre la problématique.

4️⃣ Prendre les bonnes décisions

Fort de sa grande expérience professionnelle, le manager de transition est normalement habitué à prendre des décisions dans des contextes de changements structurels forts ou des situations d’urgence. Pour parvenir à garder la tête froide et prendre les bonnes décisions dans ce climat d’incertitudes et de tensions, il va user de l’une de ses armes secrètes : sa neutralité. Une prise de recul qui va lui permettre plus spécifiquement de hiérarchiser les priorités.

Par ailleurs, l’esprit critique et la réactivité dont il sait faire preuve dans le cadre de son activité lui permettent de mobiliser les ressources nécessaires et de mettre en place les solutions les plus pertinentes, au moment le plus opportun.

Jean-Christophe Hascoet nous rappelle toutefois que la force du manager ne réside pas seulement dans son haut niveau de réactivité : « Il est aussi dans l’anticipation (c’est-à-dire pro actif), ce qui lui permet d’être encore plus efficace. »

5️⃣ Faire preuve de transparence 

Comme dans toutes les relations principalement basées sur la confiance, le management de transition exige de la part du manager une vraie transparence envers son client, et vice versa. En plus de favoriser le succès de la mission, ce paramètre permet au manager de consolider sa crédibilité, au-delà de ses compétences, ses références et ses années d’expérience dans son secteur.

Ce principe de transparence n’empêche en aucune façon le manager d’émettre des recommandations ou des avis divergents de ceux de son client. Bien au contraire ! Il doit toutefois veiller à expliquer sa position, en mettant en exergue l’efficacité de sa méthodologie et les résultats qu’il a pu obtenir par le passé dans des situations similaires à celle que traverse son client.

6️⃣ Gérer sa prospection commerciale

Jean-Christophe Hascoet nous rappelle que le rôle du manager de transition ne se limite pas à la seule réalisation de ses missions : « Il a aussi pour objectif de faire vivre son réseau de relations, notamment professionnelles. Pour ce faire, il doit faire connaître cette activité méconnue en France, ou qui jouit parfois d’une image négative. »

L’idée est ici de faire preuve de pédagogie en expliquant les différentes facettes de ce métier, qu’il s’agisse du remplacement ponctuel d’un responsable, d’une gestion de crise, de l’accompagne d’une entreprise dans son développement… Il est également essentiel de partager les résultats obtenus par les entreprises ayant eu recours au management de transition pour prouver l’efficacité de ce levier de plus en plus populaire dans les grandes organisations.

En effet, n’oublions pas qu’en qualité de travailleurs indépendants, le manager de transition est aussi son propre commercial, mais aussi celui de son réseau. Comme nous l’explique Jean-Christophe Hascoet, « il participe notamment à des réunions mensuelles régionales afin de partager l’état d’avancement de sa prospection et d’organiser des rendez-vous en binôme, accompagné d’un autre manager de transition. »

💡 En savoir plus : Décrocher des missions en management de transition

7️⃣ Rester soi-même

Comme nous l’avons vu, la grande force du manager de transition réside dans sa capacité d’adaptation dans un délai court, son esprit d’analyse et de synthèse aiguisé, et son aptitude à prendre des décisions dans des contextes souvent complexes. En qualité de ressource ultra-qualifiée, il doit aussi être force de proposition, affirmer son opinion et être convaincant en toutes circonstances.

Cependant, Jean-Christophe Hascoet nous rappelle que le manager reste un humain avant tout, avec sa propre histoire, ses faiblesses et sa personnalité. Il sait pertinemment qu’il ne pourra pas plaire à tout le monde, ce qui n’est d’ailleurs pas son rôle. Par contre, il possède un esprit critique et sait se remettre en question lorsque cela est nécessaire, pour avancer malgré les éventuels échecs et obstacles.

8️⃣ Se former pour définir sa posture

Pour conserver sa pertinence et son efficacité dans un monde professionnel en constante évolution, le manager de transition doit absolument consacrer une partie de son temps à sa formation personnelle. Il peut profiter de ce moment pour apprendre à mieux définir sa posture, notamment sur le plan commercial. Définir sa posture commerciale, c’est justement ce que propose la formation délivrée par Managers en Mission aux managers de transition qui rejoignent son réseau !

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