En tant que manager de transition, vous serez sans doute un jour amené à gérer des salariés appartenant à la fameuse génération Z, également connue sous le nom de Plurals, de génération Refresh ou encore de Digital Intuitives. Nés entre 1995 et 2015, ces autodidactes exigeants, notoirement allergiques à la hiérarchie, chamboulent les codes de l’entreprise. Voici quelques clés pour comprendre et tirer parti des aspirations de cette génération pleine de potentiel !
Les Plurals posent beaucoup de questions. De quoi parfois désarçonner le manager habitué aux collaborateurs qui exécutent les ordres sans discuter. La raison de ce désir de comprendre est simple : plus que n’importe quelle autre génération, les Z ont besoin de trouver du sens dans leur travail. D’où la nécessité de répondre à leurs interrogations, souvent légitimes et porteuses d’axes d’amélioration pour l’ensemble de l’entreprise.
Cependant, prenez garde : ayant parfaitement intégrés les nouveaux usages liés à internet, les Z sont des adaptes du « fact-checking« . Par conséquent, inutile de maquiller la réalité pour masquer votre méconnaissance sur un sujet, au risque de perdre toute crédibilité à leurs yeux ! Chez les Plurals, qui apprécient que l’on fasse preuve de transparence et d’honnêteté, l’erreur et l’ignorance n’ont pas la connotation négative que l’on a tendance à leur prêter traditionnellement au sein des entreprises !
Le feedback est un élément d’évolution fondamental chez le Digital Intuitive qui a constamment besoin de savoir si ses actions vont dans la bonne direction. Ne lésinez donc pas sur les critiques constructives, remarques et autres marques d’encouragement afin de le rassurer, l’accompagner dans son travail et l’aider à s’améliorer de jour en jour.
En contrepartie, sachez qu’il attend également de vous que vous acceptiez ses propres remarques et critiques constructives parfaitement conscient de son rôle à jouer dans l’entreprise. Veillez donc à prendre son avis en considération, ce qui aura également pour effet de renforcer son implication au sein de votre équipe.
Dans les structures traditionnelles, ce sont généralement les plus âgés qui apprennent aux plus jeunes, partant du postulat que la connaissance serait détenue par les travailleurs expérimentés. Dans une certaine mesure, c’est exact, mais c’est aussi extrêmement réducteur.
En effet, s’ils sont prompts à poser des questions, les Digital Intuitives, sont également porteur d’un savoir précieux, notamment grâce à leur aptitude à manier les outils du numérique comme aucune autre génération de travailleurs avant eux.
Par conséquent, il apparaît essentiel de les valoriser en les poussant à partager leurs connaissances et leur vision du monde du travail, non seulement avec vous, mais aussi avec l’ensemble des collaborateurs. Un transfert d’expérience réciproque qui profitera à toute l’entreprise.
La génération Z a besoin de trouver du plaisir dans les tâches qui lui sont confiées. Cela implique donc de ne pas brider sa créativité en l’enfermant dans des process trop rigides qui auraient pour seul effet de ruiner sa motivation. Variez les tâches pour casser la routine, encouragez les initiatives personnelles et fragmentez les missions trop longues pour ne pas laisser la lassitude dévorer les motivations.
De la même manière, les conditions de travail sont un important vecteur de stimulation pour cette génération soucieuse de trouver du bien-être en chaque occasion, notamment sur son lieu de travail. Habituée au nomadisme, elle éprouvera énormément de difficultés à révéler son plein potentiel si vous l’obligez à rester enfermé dans un bureau toute la journée !
Enfin, les jeunes travailleurs de la génération Z sont réputés et parfois redoutés pour les relations complexes qu’ils entretiennent avec leurs supérieurs, les considérant souvent comme un obstacle à leur accomplissement personnel. En réalité, ce n’est pas tant un problème de hiérarchie qu’une volonté d’être traité comme un égal qui se cache derrière ces comportements flirtant parfois avec l’insoumission.
Vous faites face à un Z qui résiste à votre style de management ? Au lieu de vous lancer dans un combat perdu d’avance, retournez plutôt la perspective ; qu’est-ce qui, dans le changement de votre manière de manager, pourrait tendre à améliorer la situation ? Après avoir pris le temps de bien réfléchir à la question, reste alors à agir en conséquence !
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