Le manager de transition peut exercer son activité en s’appuyant sur le salariat classique, l’intérim, l’entreprise individuelle, la SASU, le portage salarial… autant de statuts professionnels qui n’offrent pas les mêmes avantages ni les mêmes inconvénients. Comment choisir ? On vous explique tout !
Pour exercer la profession de manager de transition, il existe certains prérequis : une expérience plus que significative à des postes à haute responsabilité, la maîtrise d’une méthodologie éprouvée, une culture du résultat et de la performance, des soft-skills (intelligence relationnelle, prise de décision, agilité organisationnelle, rigueur, aptitudes à la négociation…). En revanche, en ce qui concerne le statut, le choix est libre.
La manager de transition peut exercer sous le statut de salarié, soit au sein de l’entreprise dans laquelle il réalise sa mission, soit dans un cabinet de management de transition, par le biais d’un CDD ou, plus rarement, d’un CDI. Dans un cas comme dans l’autre, il bénéficie des mêmes avantages que les autres salariés : protection sociale, congés payés, assurance responsabilité civile professionnelle, mutuelle d’entreprise, droits au chômage…
Le contrat d’intérim est signé avec une société d’intérim spécialisée dans le management de transition, pour le compte d’une entreprise cliente. Cette forme de contrat permet au manager de bénéficier du statut de salarié temporaire et de bénéficier d’un salaire, versé par la société d’intérim. Bien que les managers de transition soient également nommés « interim managers », ce type de contrat reste relativement rare dans la pratique.
Concernant environ 40 % des managers de transition exerçant dans ce secteur en pleine expansion, le statut d’indépendant nécessite la création d’une structure qui peut prendre la forme d’une SASU, une SARL, une EURL, une Entreprise Individuelle classique ou une micro-entreprise.
Ce statut convient particulièrement bien aux professionnels qui veulent bénéficier d’une totale liberté dans le choix de leurs missions, la négociation de leurs honoraires et leur organisation. Il s’accompagne cependant de quelques désagréments : démarches liées à la création d’une structure, pas d’appui en cas de problème avec un client, formalités administratives plus ou moins lourdes et complexes, charges sociales potentiellement élevées et couverture sociale moins intéressante qu’avec le statut de salarié.
Très populaire parmi les managers de transition, le portage salarial concerne la majorité des experts du secteur. Sa particularité la plus notable, c’est le fait d’associer les avantages du salariat et les atouts de l’entrepreneuriat dans un seul et même dispositif. En somme, c’est pouvoir profiter de la liberté de choisir ses missions et la manière de s’organiser, tout en bénéficiant d’une protection sociale et d’un accompagnement propice au développement de son activité de manager de transition.
Si le portage salarial est à ce point plébiscité par les professionnels du secteur du management de transition, ce n’est pas un hasard. Adopté dans les années 1980 en France, initialement pour répondre à l’absence de perspectives professionnelles des cadres séniors à la recherche d’un emploi, le portage salarial s’inscrit dans les aspirations les plus profondes des experts en quête de liberté et de sécurité.
Vous souhaitez en savoir plus ? Voici ce que le portage salarial vous réserve :
Envie de profiter des atouts du portage salarial pour proposer vos compétences à des entreprises en France ou à l’international ? Pour plus de renseignements sur les modalités d’accès au statut et son fonctionnement, nous vous invitons à contacter l’équipe de Managers en Mission ou participer à l’une de nos prochaines réunions d’information !
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